Ces derniers jours, des artistes NFT d’Iran et de Russie ont embrasé Twitter en exprimant leur mécontentement face à la fermeture de leurs comptes OpenSea et MetaMask, les privant ainsi d’accès aux échanges sur ces services Web3.
OpenSea, la place de marché populaire pour les échanges de NFT, et MetaMask, le porte-monnaie cryptographique avec extension pour navigateur, ont imposé une série de restrictions aux utilisateurs des nations figurant sur la liste des sanctions des États-Unis.
La liste américaine des pays sanctionnés comprend ceux qui ont financé le terrorisme ou violé les droits de l’homme. Parmi ces pays figurent l’Iran, l’Irak, la Corée du Nord, le Soudan, le Venezuela et, plus récemment, la Russie.
La censure d’OpenSea et de MetaMask amène les utilisateurs à s’interroger sur leur engagement en faveur d’une utilisation décentralisée et libre de leurs services. Le combat fait rage pour l’adoption des cryptomonnaies et la décentralisation.
les utilisateurs de ces pays ne sont plus libres d’effectuer des transactions ou des échanges sur ces plateformes. Par conséquent, les artistes et les collectionneurs sont obligé d’utiliser un VPN (réseau privé virtuel).
NOT A gm AT ALL
Woke up to my @opensea trading account being deactivated/deleted without notice or any explanation, hearing lots of similar reports from other Iranian artists & collectors.
What the hell is going on?
Is OS straight up purging its users based on their country now?— Bornosor.eth (@Bornosor) March 3, 2022
C’est par exemple le cas de l’illustratrice iranienne Luna Leonis a affirmé que son compte MetaMask avait été désactivé la semaine dernière et qu’elle ne pouvait plus effectuer de transactions. En effet le 2 mars 2022, MetaMask avait accidentellement restreint l’accès aux utilisateurs du Venezuela, avant d’admettre qu’il s’agissait d’une erreur de configuration de sa part.
Les restrictions d’OpenSea et de MetaMask ont également suscité un débat plus large au sein de la communauté crypto sur la manière de protéger sa liberté numérique, la décentralisation dans un contexte de troubles politiques.