Le fondateur de Cardano, Charles Hoskinson, a proposé de créer de toutes pièces une nouvelle plateforme de médias sociaux décentralisée et axée Web 3.0 avec le PDG de Tesla, Elon Musk, au cas où la tentative audacieuse du milliardaire de prendre le contrôle de Twitter échouerait.
Douglas Horn, l’architecte en chef de la blockchain Telos, a prédit de manière facétieuse que le projet serait livré en 2035. Un autre utilisateur de Twitter a plaisanté en disant que la plateforme ne serait capable d’envoyer que 10 messages par minute, faisant allusion aux divers problèmes techniques qui affectent les applications décentralisées basées sur Cardano.
Rappelons-le, Musk a proposé de payer 41 milliards de dollars pour privatiser Twitter, affirmant que cette offre non sollicitée visait à protéger la liberté d’expression. Avant cela, il avait acquis une participation de 9,2 % dans l’entreprise.
@elonmusk Elon if Twitter rejects your offer, then hit me up. Happy to build a decentralized one
— Charles Hoskinson (@IOHK_Charles) April 14, 2022
L’idée que la personne la plus riche du monde, qui a utilisé Twitter pour troller, harceler et intimider publiquement des gens, puisse devenir le propriétaire de la plateforme de médias sociaux très influente a, comme on pouvait s’y attendre, suscité une vive controverse. Jackson Palmer, cofondateur de Dogecoin, a critiqué Musk pour avoir tenté une prise de contrôle hostile de Twitter.
Selon ses détracteurs, le magnat est loin d’être un messie de la liberté d’expression, et sa véritable motivation est de se venger de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Dans le cadre de son accord avec le redoutable régulateur, les tweets de Musk doivent être approuvés avant d’être publiés. Le milliardaire essaie maintenant de se débarrasser de son “Twitter-sitter”.
Musk n’est “pas sûr” de réussir ou non à prendre le contrôle de Twitter, mais il affirme avoir “un plan B”. Le prince saoudien Alwaleed bin Talal Al Saud, l’un des principaux actionnaires de Twitter, a rejeté l’offre de Musk. Le conseil d’administration de l’entreprise ne serait pas non plus disposé à l’accepter.